Formation complémentaire pour les punaises de lit: Certi'Punaise en mai 2022
Habilitation électrique NF C18-510 (accès autorisé aux locaux électriques basse et haute tention) en Mars 2021
Agréé en 2020 par le ministère du logement Français
Bilan 2019
Punaises de lit : + 60% de plus avec un résultat à 99% en 2019 en maximum trois passages sans aucune dégradation et de plus en plus d’interventions demandées par le bouche à oreille...mais je refuse toutes les interventions en dehors de nos deux départements 03 et 63 car il y a trop de demandes surtout émanent de la Région Parisienne...ou Lyonnaise. Nous avons qu’une intervention réalisée avec des insectes mutants chez un médecin (animal non défini par les hôpitaux de Vichy et Clermont Ferrand) et il nous a fallu les services des laboratoires de Bayer pour obtenir le produit adapté (c’est les Belges qui ont trouvés la matière active après étude et autopsie...), mais cela se sait de plus en plus surtout que nous traitons les hôtels, établissements sportifs, les colonies, les foyers ADOMA, associations...en plus des particuliers ainsi que divers responsables des services de l’hygiène.
Rongeurs : + 10% Faible en début d’année, mais explosé depuis cet l’été, surtout avec la reprise de diverses fermes et boulangeries... et surtout de la centrale électrique de « Direct énergie » en traitement répulsif bio sur base piment avec un résultat immédiat et qui perdure depuis cet été (un traitement programmé tous les 6 mois) sinon, le renouvellement sous 7 jours des biocides, effectivement réalisé en 4 passages maximum à ce jour, avec en plus la mise à disposition d’un répulsif sur base poudre d’huiles essentielles nous fait perdre beaucoup de temps de route.
La punaise de lit
Les adultes de C. lectularius et C. hemipterus ont une taille comprise entre 4 et 7 mm et sont généralement bruns à beige, très plats dorso-ventralement, aux ailes atrophiées et proches de l’aspect
d’un confetti. Pour un oeil non averti, les 2 espèces sont très semblables. Pour un oeil initié, la marge latérale du pronotum de C. lectularius est plus large [1] (Fig.1).
Les deux sexes sont hématophages. Les punaises de lit sont des solénophages, c’est-à-dire que ces insectes introduisent à travers la peau des stylets mandibulaires et maxillaires très fins jusque
dans la lumière d’un vaisseau sanguin. L’aspiration du sang est facilitée par une salive présentant des propriétés anticoagulantes. Le repas dure entre 10 et 20 minutes. Au repos, le rostre, appareil
piqueur, est replié sous la tête et le thorax (Fig.2).
Dans la famille des Cimicidae, lors de chaque accouplement, le sperme est injecté par « insémination traumatique »
Les jeunes ou immatures (ou nymphes suivant les auteurs anglophones) ont un développement en
5 stades avant de devenir adultes. Un repas sanguin est indispensable pour atteindre le stade supérieur, chaque stade durant de 3 à 15 jours. Ces jeunes sont de couleur claire (à jeun) ce qui les
rend parfois peu visibles et difficiles à détecter en début d’infestation.
Adultes et jeunes sont surtout actifs la nuit et fuient toute lumière, qu’elle soit du jour ou artificielle ; ce qui ne facilite pas leur découverte. Leurs lieux de repos, de ponte et de copulation
sont généralement difficiles d’accès : cordon de matelas, structure du lit, fente de bois, cadre de tableau, tringle à rideau et les prises et baguettes électriques, détecteurs d’incendie, pièces
d’huisserie en PVC c’est les plus grosses gorgées de sang qui restent dans le lit, les plus virulentes sont à 1.50 m de celui ci
De cette difficile mise en évidence dépendra le succès de la lutte
C’est l’homme qui va transporter, de façon fortuite, l’insecte vers un nouveau lieu de vie situé à quelques kilomètres ou milliers de kilomètres, lors d’un voyage, d’un déménagement, de
l’introduction dans son domicile de vieux meubles, de livres ou d’objets d’occasion...Plus le nombre de personnes hébergées est important, plus le risque d’introduction de punaises est grand. Hôtels,
trains de nuits, maisons de retraite, auberges de jeunesse, foyers d’hébergements, prisons… sont des lieux à fort risque de contamination par les punaises de lit.
Chauffage à 60°C
La punaise décède en quelques minutes à 60°C mais il est important de s’assurer que l’objet qu’on chauffe à cette température atteint bien 60°C dans tous ses recoins.
Suppression de l’ameublement
Elle est beaucoup trop souvent proposée comme une solution miracle. Elle doit être exceptionnelle, réfléchie et organisée afin de ne pas contaminer d’autres sites. Trop souvent, matelas ou meubles
sont déposés dans la rue ou vendus dans des vide-greniers. Ce comportement qui déplace l’invasion de punaises sur d’autres sites est à proscrire.
Identification des frelons asiatiques
Aucune région ne sera épargnée même au nord de la Loire. Cela va en empirant chaque année.
Leur progression atteint maintenant la Belgique et les Pays Bas.
En étudiant le cycle de vie de ce frelon, on s'aperçoit que nous pouvons agir très utilement et individuellement contre le fléau. En effet, les nids construits dans l'année se vident de leurs
habitants en hiver car l'ensemble des ouvrières et des mâles ne passent pas l'hiver et meurent. Seule les reines et jeunes reines se camouflent, dans les arbres creux, sous des tas de feuilles,
dans des trous de murs etc…Elles n'’en sortent que courant février et recommencent à s'alimenter. C'est à ce moment que nous pouvons agir. En disposant dans nos jardins et en ville sur nos balcons,
des pièges pour attraper ces futures fondatrices de nids.
1 reine = 2 000 à 3 000 individus…
Pour fabriquer ces pièges, il suffit de récupérer des bouteilles plastique d'eau minérale, de percer trois trous, puis de verser à l'intérieur 10 centimètres d'un mélange composé de 1/3 de bière
brune, 1/3 de vin blanc (pour repousser les abeilles)
et de 1/3 de sirop de cassis. Il suffit de laisser en place ces pièges de la mi-février à fin avril. Vous pouvez bien sûr prolonger l’'opération jusqu'à l'arrivée du froid…Changer la mixture de
temps en temps et surtout brûler les occupants car il ne sont pas toujours morts, Sortis du piège, ils peuvent se réveiller et repartir.
Merci de votre lecture et à vos pièges !
L'an passé avec 1 seul piège à DAX (40)…
72 reines ont été éliminées…
Quel domage que l'on traite pas ces arbres...surement faute de moyens. Et quand les papillons n'auront plus d'arbres habituels, ils migrent dans les cèdres et dans les chènes...L'insecte s'adapte très rapidement.
Loi ELAN Un logement décent
Loi Elan : les impacts sur le secteur de la lutte antiparasitaire
La loi Elan, dite loi logement, apporte, selon le gouvernement,«une réponse globale» à des problèmes concrets.
Entrée en vigueur en novembre 2018, elle ambitionne notamment de lutter contre l’habitat indigne et d’améliorer les rapports locatifs.
C’est en cela qu’elle concerne le secteur de la lutte antiparasitaire.
L’article 6 de la Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs concerne l’obligation du propriétaire de fournir un logement décent. Il a été modifié par l’article 142 de
la loi Elan.
Que dit cet article désormais ? « Le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement décent ne laissant pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique
ou à la santé, exempt de toute infestation d’espèces nuisibles et parasites (…). » L’ajout de la mention « exempt de toute infestation d’espèces nuisibles et parasites » à ce texte législatif
clarifie la définition de logement décent et est important à plusieurs égards.
La reconnaissance du métier
Si le risque nuisible est pris en considération parmi les professionnels de différents secteurs
(agroalimentaire, restauration, hôtellerie…), il restait absent de la législation concernant les particuliers.
Ajouter expressément qu’un logement décent est un logement sans nuisibles ni parasites est une avancée dans la prise de conscience collective de la problématique. Reconnaitre l’importance de cette
problématique, c’est également reconnaitre la nécessité d’agir et d’intervenir.
La volonté d’agir
La loi Elan impose donc explicitement aux bailleurs publics et privés d’attester que les logements mis en location sont dépourvus de nuisibles et de parasites chez les particuliers afin d’en limiter
la prolifération. Si lors de la remise des clefs, le locataire constate que le logement n’est pas « décent » tel que prévu par la loi, il peut désormais réclamer une désinsectisation ou une
dératisation, à la charge du bailleur. En cas d’inaction de sa part, des actions en justice peuvent être envisagées.
Une augmentation de l’activité 3D très probable
Les bailleurs sont donc désormais contraints de mettre en place des mesures préventives et
curatives, le cas échéant.